Crudivorisme : mon expérience à votre service
Après avoir lu mon article sur le crudivorisme, joué avec le quizz, je vais vous parler de ma conception du crudivorisme, de la manière dont je le vis au quotidien.
Pour cela, j’ai essayé de répondre aux questions que vous pourriez me poser si nous étions en face-à-face.
Qu’est que le crudivorisme pour vous ?
Basiquement, le crudivorisme est le fait de manger les fruits et légumes exclusivement crus.
Mon ‘crudivorisme’ exclut l’alimentation animale (carpaccio, sushi, etc.)
J’ai toujours consommé « crudivore » ou « frugivore » instinctivement.
Je suis née dans un pays producteur de fruits variés et succulents où l’on pouvait remplir nos ventres de litchees ou de mangues à volonté.
Je n’ai pas grandi dans la culture du fruit cuit, tout comme mon environnement familial.
Le crudivorisme pour moi, c’est une manière de manger libre. Ne pas avoir besoin de préparer, de cuire, de faire des tonnes de vaisselle.
Quelle est la fréquence à laquelle vous le pratiquez ?
Au quotidien.
Je ne prends jamais de petit-déjeuner et je déjeune uniquement lorsque j’éprouve une réelle sensation de faim. Mes déjeuners, chez moi, sont souvent composés de fruits frais et/ou de fruits secs. Parfois, je croque des carottes bio juste lavées et brossées ou tout légume à portée de main facile à préparer.
Pour le dîner, j’essaie toujours de démarrer les repas « cuits » par du cru (chou lactofermenté, salade ou autre crudité).
L’idéal étant un dîner 100% cru. Mais c’est rare, sauf en période de préparation au jeûne.
Lesquels recommanderiez-vous ? Pourquoi ?
Tout fruit ou légume que vous avez envie de manger cru, tout simplement.
Je suis une instinctive en matière d’alimentation et de soin. Je m’écoute et si je fais des erreurs, je les rectifie.
Je pense que le crudivorisme est la meilleure manière de donner les meilleurs nutriments dont le corps a besoin, car les aliments sont consommés crus.
En effet, manger cru et frais fait profiter de toutes les richesses que le fruit, le légume, ont à nous offrir : vitamines, sels minéraux, fibres et enzymes.
Car la cuisson détruit ou engendre la perte d’une bonne partie des micronutriments contenus dans les aliments qui alors s’appauvrissent et peuvent perdre jusqu’à 90% de leurs vitamines. Les aliments consommés crus offrent donc une plus grande richesse nutritionnelle .
Pouvez-vous nous donnez quelques recettes perso d’association alimentaire ?
Je parlerais plutôt de dissociations alimentaires pour ma part.
Il y a des mélanges que mon corps de supporte pas.
Par exemple, je ne peux manger aucun agrume avec tout autre aliment, sinon les troubles digestifs s’installent.
Je pratique donc une mono-diète d’oranges de table lorsque c’est la saison.
Précisément : je ne mange que des oranges toute la journée.
Est-ce une philosophie de vie qui vous a mené vers le crudivorisme ?
La philosophie de vie est arrivée plus tard.
Lorsque petit enfant, je me faisais plaisir à ne me nourrir que de fruits , je ne me disais pas « là, Amina, tu es crudivore, bravo ! ».
Aujourd’hui, nous sommes à l’ère du « il faut tout intellectualiser » « il faut mettre une étiquette pour chaque habitude » ; personne ne m’a dit quelle habitude alimentaire mettre en place.
Simplement, j’ai évolué au gré des maladies rencontrées, des erreurs commises, des personnes inspirantes, etc.
Aujourd’hui, je peux dire que je suis plus à l’écoute de mon corps, la méditation en est un bel accélérateur.